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texte d'après Henrik Ibsen et August Strindberg

mise en scène et adaptation de Léonard Matton

musiques Jules Matton

scénographie Aurélia Michelin

costumes Agatha Ruiz de la Prada

 

6 comédiens : Julie Cavanna, Marjorie de Larquier, Mathias Marty, Léonard Matton, Alexis Michalik, Benjamin Penamaria et Nicolas Saint-Georges

 

création en co-réalisation au Théâtre 13. Coproduction FLB SARL

diffusion Ancrage Productions

ce spectacle a bénéficié des aides de

LEs Fleurs gelées

LE SPECTACLE

 

Au XIVe siècle, dans le royaume de Suède, au château de Solhaug, se prépare une fête pour célébrer les trois ans de mariage du seigneur Gudmund et de sa femme, Margit. Mais cette dernière s'ennuie terriblement auprès de ce mari qu'elle n'aime pas. Ainsi, lorsque son amour de jeunesse, Bengt, arrive au château, elle caresse soudain l'espoir de fuir avec lui

 

Mais Bengt tombe amoureux de Sygne, la jeune sœur de Margit. Cependant, Sygne est promise au bailli du roi, Knut Gœsling. Lors de la fête, le combat éclatera entre les deux prétendants, Knut et Bengt. Son issue laissera Margit veuve, mais elle permettra aux deux amoureux, Bengt et Sygne, de vivre leur amour.

 

Malheureusement, lorsqu'ils se marient, la justice fiscale du roi les rattrape en la personne du bailli, Knut. Bengt doit alors hypothéquer son château en espérant pouvoir sauver la situation financière dans l'année et il dissimule leur pauvreté à sa femme.

 

Un an plus tard, Sygne s'est lassée de ce mari qui ne fait que de travailler pour une raison qui lui est inconnue, car il lui cache ses difficultés financières. Les rapports entre les époux se dégradent jusqu'au point de rupture. L'orage approche, menaçant. 

 

Il faudra que Knut Gœsling veuille pousser sa vengeance jusqu'à vouloir forcer Sygne pour que le combat final s'engage et que le couple retrouve l'amour. A moins que ce soient le poison et la mort qui n'attendent dans l'ombre.

LA MISE EN SCENE

 

La Fête à Solhaug et La Femme de Sire Bengt (les deux pièces dont sont adaptées Les Fleurs Gelées), sont deux pièces de jeunesse : Ibsen a 28 ans lorsqu'il écrit la première ; Strindberg en a 31 quand il fait la seconde. Elles ont donc une fraîcheur inestimable. Les personnages ont entre vingt et trente ans et leurs dialogues sont parsemés d'une violente naïveté : ils font des erreurs de jeunesse, et c'est de la tendresse que nait l'émotion, du rire aux larmes.

 

Notre envie est de mêler un maximum d'émotions en une heure et demie de temps. C'est un « Grand spectacle » à six comédiens que nous proposons : une pièce originale – qui condense deux histoires qui s'emboitent en une – psychologique et extrêmement dynamique à la fois, truffée de rebondissements et d’action, et dans laquelle les comédiens peuvent mettre en valeur tout leur talent.

 

L’univers médiéval, parsemé de jalousies, d'épées et de poisons, côtoie les problèmes financiers et psychologiques du couple moderne. Les scènes d’une grande intimité, sont ponctuées par de spectaculaires envolées lyriques et scènes d’action, jusqu’au final.

 

La ligne de costumes réalisée par Agatha Ruiz de la Prada se fond dans le propos de la mise en scène. Le mélange des genres trouve ici sa cohérence : les lignes et les couleurs font plonger dans le mythe comme dans le trou d'Alice au Pays des Merveilles. Tout est écrit pour aller contre les idées reçues d'un univers scandinave, gris, froid et triste.

LA PRODUCTION

 

A Paris, dans la salle Jardin du Théâtre 13, le spectacle a réalisé d'excellents résultats.

La critique, unanime, a salué le travail des comédiens et de la mise en scène.

Ils ont une énergie folle et bien du talent à revendre. Gravité et légèreté font bon ménage et ravissent le spectateur.

Des acteurs excellents. Un spectacle détonnant. Il y a de la drôlerie, de la justesse, du drame et de la légèreté. 

Matton a intelligemment manipulé ces textes et les met en scène avec humour. Une trouvaille !

Une adaptation très enlevée. Un spectacle d'amour, de cape et d'épée plein d'énergie

Les comédiens se régalent et nous régalent. Un bel exemple de ce que peut être un théâtre populaire et exigeant.

La crise du couple est décrite et vêcue avec une belle intensité.

Ce petit bijou, véritable ovni apatride du genre, dégage une énergie et une fraîcheur extraordinaire

 

Critiques complètes sous l'onglet "Presse"

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